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• XIVe; mot angl.♦ Anglic.1 ♦ Féod. Insigne rond porté par un chevalier et sa suite.2 ♦ (Parfois n. f. ) Insigne métallique rond porté par les scouts, qui correspond à un brevet de spécialité. « J'ai déjà mes badges de bricoleur, de conducteur de locomotive, de terrassier, de nœuds, de code morse » (B. Vian).3 ♦ Insigne, porté à la façon d'une broche, signalant l'identité de la personne qui l'arbore, dans une réunion, un service public.♢ (1966) Insigne muni d'un dessin, d'une inscription humoristique ou revendicative, porté sur un vêtement. « Les musiciens de l'orchestre [...] avaient des badges à leurs chemises de couleurs criardes » (R. Masson). — Adj. BADGÉ, ÉE .♢ Inform. Document d'identité codé, comportant des perforations ou une piste magnétique, permettant l'accès à certains locaux et éventuellement le pointage.badgen. m.d1./d Insigne scout.d2./d Insigne porté sur un vêtement à des fins publicitaires ou pour indiquer son appartenance à un groupe, à un service, son nom, sa fonction, etc. Syn. (Québec) épinglette et macaron.⇒BADGE, subst.I.— Subst. fém. [Chez les boy-scouts] Morceau de tissu de couleur ou insigne métallique cousu à l'uniforme et correspondant à l'ancienneté, au mérite ou à une spécialité (cf. LELOIR 1961) :• Chacun choisit et pousse la spécialité ou les spécialités qu'il aime : gabier, signaleur, botaniste (...). Comme chaque capacité est ici encore sanctionnée par un insigne et qu'un garçon est fier de porter un grand nombre de ces « badges », il n'y a pas à craindre un excès de spécialisation.H. VAN EFFENTERRE, Hist. du scoutisme, Paris, P.U.F., 1947, p. 65.II.— Subst. masc. Insigne rond porté généralement à la boutonnière, exprimant des opinions, des préférences, etc., ou bien permettant une identification très rapide (congrès, armée, etc.).— P. ext. Petit bijou de fantaisie. Robe de jeune fille ornée d'un badge (cf. Dict. 1 1971).Rem. Attesté ds ROB. Suppl. 1970 et GILB. 1971 qui cite les syntagmes jeunes bardés de badges et port obligatoire d'un badge.PRONONC. :[
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ÉTYMOL. ET HIST. — 1. [Début XXe s. d'apr. Lar. Lang. fr.]; 1947 subst. fém. scoutisme, supra; 2. 1966 (Le Figaro ds GILB. : Vous connaissez le badge? Cet insigne qui ne claironne plus seulement un sigle mais toute une phrase et qu'on met à la boutonnière pour exprimer ses haines, ses préférences, ses espoirs, ses états d'âme. Les premiers badges qu'on vit en France arrivèrent des États-Unis au moment de la campagne électorale du général Eisenhower [1952 ou 1956 ,,I like Ike``]. Depuis, le procédé a fait son chemin et aujourd'hui il déborde largement le secteur politique).Angl. badge attesté en m. angl. au sens de « emblème, marque destinée à distinguer, un chevalier, une troupe armée » dep. ca 1350 (Alexander, 4180 ds NED), d'où son emploi dans la lang. commune comme marque d'une fonction, d'une appartenance à un groupe (1800, COLQUHOUN, Comm. Thames, XI, 328, ibid.); l'angl. est prob. à rapprocher de l'agn. bagey (1334, Grant Stafford, Eton Archives) auquel il est peut-être empr., d'orig. inc. (MED).BBG. — GIRAUD-PAMART 1971. — LELOIR 1961.badge [badʒ] n. m.ÉTYM. Mot angl. (XIVe), « insigne d'un chevalier et de ses suivants », puis « insigne », « emblème »; 1897, in Höfler; 1862, in le Tour du monde 1867, 1, p. 283 (Alfred Erny, Voyage au pays de Galles) dans un contexte britannique.❖1 (Parfois considéré comme n. f.). Insigne métallique rond, porté par les scouts, qui correspond à un brevet de spécialité sanctionnant une compétence particulière. || « J'ai déjà mes badges de bricoleur, de conducteur de locomotive, de terrassier, de nœuds, de code morse » (B. Vian).1 Chacun choisit et pousse la spécialité ou les spécialités qu'il aime : gabier, signaleur, botaniste, cuisinier, traqueur, etc. Comme chaque capacité est ici encore sanctionnée par un insigne et qu'un garçon est fier de porter un grand nombre de ces « badges », il n'y a pas à craindre un excès de spécialisation.H. Van Effenterre, Histoire du scoutisme, p. 65.2 Insigne porté à la façon d'une broche, où est inscrit le nom de la personne qui l'arbore et permet son identification, dans une réunion, dans un service public, etc. || Badge de vendeur dans une exposition.2 Deux femmes en blouse bleue, avec un badge « Prisunic », discutent en vitesse avant de reprendre leur travail.Frantz-André Burguet, les Meurtrières, p. 26.♦ (1966). Insigne muni d'un dessin, d'une inscription humoristique ou revendicative, porté sur un vêtement. || Tee-shirt orné d'un badge.3 Les musiciens de l'orchestre se démenaient, eux aussi avaient des badges à leurs chemises de couleurs criardes.René Masson, Drugstore, p. 254-255.3 Document d'identité codé, comportant des perforations ou une piste magnétique, permettant l'accès à certains locaux et éventuellement le pointage. || Il faut un badge pour entrer dans l'usine.
Encyclopédie Universelle. 2012.